Chan, c’est moi, Wendy. Blogueuse sur le tard, j’ai démarré l’aventure quelques semaines avant la cloche sonnant ma quarantième année car j’adore cuisiner. Oui mais pas que…
Ma carrière, je l’ai plutôt faite dans le théâtre et l’audiovisuel. Après des études en analyse cinématographique et écriture de scénario à Bruxelles, j’ai frotté la théorie de mes cours à la réalité des tournages. Tour à tour décoratrice et costumière, j’ai créé des ambiances de lieu et des silhouettes, et proposé tous les petits détails qui enrichissent visuellement un film.
Seulement, après deux ans de tournage, je m’aperçois que mon caractère ne se prête pas DU TOUT au rythme qu’on me propose. De tempérament passionné, travailler 12h par jour pendant 3 mois avec 50 personnes puis attendre qu’on m’appelle pour un prochain projet, ça me provoque des pics d’adrénaline (j’adore) suivis de moments de profonde déprime (au secours!). Ca ne me convient absolument pas! Houla la la, pas du tout !
Ok, je cherche une autre formule pour mettre mon enthousiasme à disposition de la création. J’ai de la chance, une directrice de théâtre qui fonctionne à 300% au feeling m’engage pour travailler à ses côtés.
Je passe alors six années incroyables dans un théâtre bruxellois intimiste qui porte des pièces lumineuses, Dans un théâtre faiblement subventionné qui a un public et des artistes formidables, on fait tout. Et c’est magnifique. Rencontres, mises en scène, expositions, scénographies, débats d’idée,… je passe quelques-unes de mes plus belles années dans ce petit théâtre en pierre dont le feu crépite joyeusement. C’est incroyable mais c’est usant aussi, je ne me le cache pas.
Hop, je repasse dans le cinéma, au sein d’une maison de production, cette fois. Génial, je vais pouvoir porter des projets au niveau européen. J’apprends les rouages des institutions car travailler à plusieurs pays sur un même film; c’est souvent compliqué.
A nouveau, j’y passe six ans et j’apprends beaucoup. Je me spécialise dans le financement parce que j’ai l’air de me débrouiller pour cadenasser des dossiers administratifs et établir de bonnes relations avec mes divers interlocuteurs. Je fais aussi beaucoup de production exécutive, c’est à dire gérer les conditions d’engagement et de tournage de nos films.
Six ans, ça doit être un cycle pour moi. J’entends à nouveau résonner un appel. Celui qui me dit “réveille-toi, passionne-toi!” Des passions, j’en ai beaucoup. Des vies… je n’en ai qu’une et il faudra tout mettre dedans.
Chan est née, Chan est là.
Nouvelle piste pour mon enthousiasme, la cuisine asiatique! Je cuisine depuis toujours. Déjà, parce que j’adore manger. Mais surtout parce que c’est un terrain de création infinie.
On y mélange gastronomie, voyage et partage. Trois mots qui me parlent énormément !
Chan sera le terrain de mes expérimentations. Je me sers des produits asiatiques depuis une vingtaine d’années, d’abord avec les bases – curry, nouilles, aromates – et puis doucement, avec de plus en plus d’ingrédients à apprivoiser – tofu, mirin, condiments.
Cuisiner asiatique: les bases
Avec Chan, je vous propose d’apprendre à cuisiner asiatique . L’Asie possède une cuisine savoureuse et pleine de couleurs qui embaume le sésame, la citronnelle et le piment. Car en réalité, les cuisines asiatiques sont extrêmement variées dans leurs aliments et compositions.
Nous sommes nombreux à aimer manger de la cuisine coréenne, thai, japonaise au restaurant. Et à reproduire une recette à l’occasion, dans le confort de notre cuisine.
On achète alors les ingrédient nécessaires à la réalisation de cette recette asiatique. Puis, on en suit fidèlement les étapes pour obtenir le résultat escompté.
Une découverte progressive des produits asiatiques
C’est de cette façon que j’ai débuté ma découverte de la cuisine asiatique, d’abord viet / thaï et chinoise puis coréenne et japonaise. Avec tout d’abord un bon curry tout prêt en pot, à diluer avec du lait de coco et à mélanger avec des légumes et viande ou poisson (ou tofu bien sûr ou rien d’autre, chacun composera la recette qui correspond à ses goûts et à ses convictions).
J’aime toujours beaucoup ça et de temps en temps, j’y reviens avec un plaisir de gourmande régressive. Mais c’est vrai que ça ne me demandait pas beaucoup de compréhension des aliments.
Apprendre à cuisiner asiatique demande d’ouvrir son esprit et les portes de ses armoires ! Petit à petit, j’ai acheté d’autres sauces, nouilles et raviolis, et j’ai composé des recettes plus élaborées, dans les règles de l’art parfois, en dehors des sentiers battus, souvent.
Le fait est que j’ai toujours eu beaucoup de mal à suivre une recette ! J’adore l’aménager avec ma petite touche personnelle, une fois que je maîtrise les cuissons et combinaisons de saveurs.
Comment utiliser régulièrement ces ingrédients asiatiques?
Il est parfois un peu compliqué de réutiliser quotidiennement des produits qu’on a achetés pour une recette précise. Et on peut se retrouver avec des sauces et épices qui prennent la poussière dans nos placards alors qu’ils pourraient tout à fait être utilisés pour nos plats de tous les jours.
Car on ne s’est pas appropriés le produit. On l’a utilisé avec un objectif très précis. Et peut-être qu’on ne réiterera pas l’expérience avant un bon mois…
Pourtant, il y aurait beaucoup de manières intéressantes d’enrichir notre cuisine quotidienne grâce à ces ingrédients.
Eviter le gaspillage
Je hais le gaspillage.
Tout le monde est perdant dans l’histoire: nous, on jette la moitié d’un pot à la poubelle et autant d’argent par la même occasion. Le contenant et le contenu fabriqués à l’aide de matières premières ne sont pas respectés dans leur conception et leur utilisation optimales. Le tri et ramassage des ordures est plus important et plus compliqué… Bref je ne vous fais pas la liste, vous avez compris l’idée.
Donc ma seconde passion, c’est mettre en route mes petites cellules grises pour créer de nouvelles utilisations à ce produit qui ,s’il semble exotique de prime abord, ne demande qu’à se laisser apprivoiser!
Apprendre à cuisiner asiatique, c’est aussi connaître le produit, sa saveur unique, ses mariages possibles. Avec des étiquettes qui comporte un autre alphabet et des traductions parfois un brin fantasques, on peut être vite perdu dans une multitude de pots colorés.
Et découvrir qu’on adore ajouter du Gochujang dans sa sauce bolognaise! Ou qu’une soupe au potiron & miso est absolument délicieuse 🙂
Je vous propose donc de découvrir une présentation des produits phares asiatiques ainsi que leurs utilisations possibles au fil des nos aventures gastronomiques !
A très vite !
Wendy
PS: il existe deux façons d’apprendre à cuisiner asiatique par le biais des recettes disponibles sur Chan.
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Dis, sais-tu que Chan rassemble une communauté d’amateurs de cuisine asiatique végétarienne? Veux-tu en faire partie pour proposer tes recettes et t’inspirer de celles des autres?
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